Michaël CAMUS, journaliste chez l’Indépendant de l’Yonne, est venu à notre rencontre afin d’en savoir davantage sur notre mission et l’ouverture de nos nouveaux locaux.
Un grand merci à lui 🙂
Retranscription de l’article de l’Indépendant ci-dessous. Bonne lecture !
Extension du Centre d’affaires Euripole au bénéfice des start-ups
Le Centre d’affaires Euripole s’agrandit, preuve que la dynamique économique est bien vivace malgré la crise sanitaire ! Passant d’une superficie de 600 m² à 1200 m² de locaux, les start-ups en création et en développement sont les bienvenues sur la Zone des Vauguillettes ! Thierry Hoffmann, Gérant, nous en dit plus sur les projets de son entreprise.
Nous avons tout à apprendre de nos aînés ! Logique puisqu’ils ont plus de vécu que nous. Pourtant, à notre époque de violence systémique, c’est un principe qui se perd.
Un homme d’expérience comme Thierry Hoffmann, 62 ans, qui a passé la majeure partie de sa vie professionnelle à travailler dans le nucléaire a beaucoup à transmettre. Des conseils, notamment, pour éviter aux jeunes entrepreneurs des écueils inutiles. « A mon âge, je pourrais me retirer du circuit mais je prends plaisir à venir travailler pour aider les jeunes entrepreneurs à développer leur start-up. C’est plus une forme de bénévolat actif qu’autre chose… Jusqu’au jour où je déciderai de me retirer ! ».
- Pouvez-vous retracer l’histoire d’Euripole, ce qui vous a amené à créer ce Centre d’affaires ?
“En 2008, j’ai pris la direction du groupe suédois Studsvik spécialisé dans le traitement des déchets nucléaires (leader mondial). L’objectif était de développer la filière française. J’étais d’accord mais à la condition que cela se fasse en Bourgogne, à Sens. Nous avons cherché un emplacement où installer nos bureaux, ceci dans une perspective évolutive. 600 m² devaient suffire, avec une possibilité d’extension. Rapidement, Studsvik est passé de 0 à 40 salariés.
En 2013, les suédois ont décidé une réorganisation stratégique de leur activité au niveau mondial. J’ai racheté la filière française et j’ai continué à la développer pendant trois ans. En 2016, je l’ai revendue au groupe Séché, concurrent de Véolia. J’ai également récupéré le bâtiment Euripole qui se retrouvait vide. A partir de 2018, nous avons donc tout recommencer à 0. En janvier 2019 naissait le Centre d’affaires tel qu’il existe aujourd’hui. L’idée : aider à la création et au développement des start-ups ! Sur le même modèle que les Centres de santé, l’idée est de centraliser tous les services au sein de mêmes locaux.
A la mi-2019, tous nos bureaux étaient loués ! C’est alors que l’idée d’une deuxième tranche de 300 m² de bureaux a émergé. Pour finalement en proposer 600m² au vu des besoins exprimés par certaines entreprises comme le centre de formation Onlineformapro dont l’activité est en plein essor…”
- Quel est l’objectif de votre entreprise ?
“Aider à la structuration, au fonctionnement et au développement des start-ups en leur proposant des locaux équipés de la Fibre, de bureaux et cela à des tarifs très abordables. En apportant des conseils également aux jeunes entrepreneurs, notamment à l’aide du ‘Pack 555’. Il s’agit d’un pack réunissant les outils nécessaires pour créer son entreprise de manière rapide et efficace, à travers un accompagnement à la création, des conseils expertisés et une communication modernisée.
Nous allons bientôt réaliser une expérience grandeur nature : composer un groupe de travail constitué de 10 start-ups. Le but est de les faire monter en puissance, de leur permettre de se développer en minimisant au maximum les risques. Pour cela, il leur faudra s’habituer à faire des points mensuels de leurs activités, déterminer des objectifs, élaborer des business plans. Bref, prendre l’habitude de faire des reportings mensuels pour naviguer à vue et rééquilibrer le projet, si nécessaire Ceci afin d’éviter des difficultés. Suivre son évolution, c’est s’éviter des problèmes et donc travailler en toute sérénité !”
- Vous inaugurez aujourd’hui une extension de vos locaux…
“L’inauguration officielle aura lieu en novembre mais nos bureaux sont déjà opérationnels ! Nous remercions la Mairie de Sens pour la cession de la parcelle de terrain située en face de nos locaux. Cela va nous permettre de faire aménager un parking pour nos clients.”
- A l’heure actuelle, recommanderiez-vous aux entrepreneurs de lancer leur projet ou d’attendre un peu l’après Covid ?
“Non, il faut se lancer sans attendre ! Dans l’hypothèse que le projet soit évidemment mûrement réfléchi et bien élaboré ! C’est-à-dire d’avoir au minimum réalisé une étude de marché. Pour cela, je conseille à tout entrepreneur de se rapprocher de l’association BGE ou de La Fabrique à entreprendre de l’Agglomération. Ils sont expérimentés et de bons conseils pour vérifier le bienfondé de l’affaire. Nous travaillons de façon complémentaire. Si l’entrepreneur est prêt à se lancer, nous pouvons l’accompagner dans sa création et son développement.”
- Des projets d’avenir ?
“A partir de 2022, nous proposerons des réunions mensuelles aux 10 entreprises issues de notre « nurserie » et trimestrielles à toutes les sociétés qui le souhaitent. En cas de besoin, celles diagnostiquées « en difficultés » seront redirigées en interne vers les services adéquats, proposés par nos experts maisons, pour se redresser. Qu’il s’agisse d’aide administrative, juridique, comptable ou autre. Le principe est que nos experts se rendent disponibles à raison d’un jour par trimestre. L’entrepreneur pourrait ainsi rencontrer l’interlocuteur adéquat pendant 1 heure afin de lui exposer ses difficultés. Le service sera rendu à moindre coût. Bien sûr, cela se fera uniquement sur la base du volontariat.”
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NOUVEAU !
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